Transferts de fonds de la diaspora et activité économique en Afrique subsaharienne
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Résumé
Résumé
Les transferts de fonds par les migrants vers leurs pays d’origine sont devenus une manne pour les économies de plusieurs régions du monde. L’Afrique subsaharienne en fait partie et compte, de plus en plus sur ces ressources de ces filles et fils émigrés. Si, sur le plan individuel, l’intérêt de ces envois d’argent n’est plus à démontrer, l’étude en vaut encore la peine sur le plan macroéconomique au regard de la controverse scientifique autour de son impact notamment sur l’activité économique. En recourant à un modèle de panel à effets fixes, ce papier révèle que les transferts de fonds influent positivement sur la croissance mais que cet impact n’est pas significatif pour ce qui est du terrain de l’étude pour lequel un échantillon de 12 pays a été constitué, à concurrence de 3 par sous-région. Par ailleurs, l’étude met en exergue l’effet négatif et très significatif de l’augmentation des prix sur l’activité économique de manière à attirer l’attention des autorités publiques sur la nécessité de la maîtrise de l’inflation.
Abstract
Migrant remittances to their origin countries have become a windfall for the economies of many regions of the world. Sub-Saharan Africa is one of them and increasingly relies on these resources from these emigrant daughters and sons. If, on an individual level, the interest of these remittances is no longer to be demonstrated, the study is still worth it on the macroeconomic level in view of the scientific controversy around its impact in particular on economic activity. Using a fixed-effects panel model, this paper reveals that remittances positively influence growth, but that impact is not significant in terms of the study area for which a sample of 12 countries was created, up to 3 per sub-region. In addition, the study highlights the negative and very significant effect of the price increase on economic activity in order to draw the attention of public authorities to the need to control inflation.