Du Parc Zoologique de Logone-Birni à l’aire protégée d’El Birké à l’Extrême-Nord du Cameroun de 1930 à 2023
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Résumé
Résumé
La période coloniale au Cameroun a été marquée par la gestion tous azimuts, et, par ricochet, de
l’environnement. Vers les années 1925, les administrateurs coloniaux français avaient déjà ciblé la partie
septentrionale du pays pour en faire une destination touristique avec le projet de la création du parc zoologique
de Logone Birni. Ce projet avait pour but d’hybrider les espèces, de les protéger et de booster l’éco-tourisme
dans la région. D’autant plus important, il avait non seulement la mission de pérenniser les espèces fauniques
sauvages, les mettant ensemble avec celles domestiques, mais aussi, au travers, de protéger l’environnement
floristique et faunique. La préoccupation de cette étude est de retracer l’historique d’un projet de parc zoologique
qui a échoué pour faire place à une simple aire protégée. Sur la base des enquêtes orales, couplées à une revue
documentaire et surtout des archives riches et circonstanciées sur la période coloniale, conservées sous fonds du
Ministère des colonies, l’analyse des données collectées a reposé sur les approches diachronique et symétrique,
c’est-à-dire prêtant attention tant à l’histoire humaine qu’à celle de l’environnement.
Abstract
The colonial period in Cameroon was marked by all-out management and, by extension, of the
environment. Around 1925, French colonial administrators had already targeted the northern part of the country
to develop tourist initiatives with the project to create the Logone Birni Zoological Park. This project aimed to
identify, protect, and boost tourism in the region. Moreover, it not only had the mission of preserving wild
species of wildlife and bringing them together with domestic species but also protecting the flora and fauna of
the environment. This study aims to retrace the history of a zoological park project that failed to pave the way for
a simple, protected area. Based on oral surveys, coupled with a documentary review and, above all, rich and
detailed archives on the colonial period preserved in the archives of the Ministry of Colonies [1], the analysis of
the data collected was based on diachronic and symmetrical approaches, i.e., paying attention to both human and
environmental history of the environment.
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